Le Katholikon de saint Charalambos

En 1798, à l’époque de l’évêque de Stagi Païssios Klinovitis et sous l’higoumène du monastère Ambroise, fut bâtie l’imposante église dédiée a saint Charalambos dont le chef y est conservé comme relique précieuse. C’est une offrande du souverain de Valachie Vladislav et de son parent le grand vornique Dragomir.

La nouvelle église principale du monastère est de style architectural athonite. La nef est inscrite en forme de croix à quatre piliers avec deux conques latérales (les chœurs). Elle est précédée d’un vestibule (liti) spatiaux avec quatre piliers au milieu qui soutiennent la toiture. Cette église comporte des coupoles minces et belles: une grande au-dessus de la nef et deux plus petites au-dessus de la crédence et de la sacristie. Au nord, à l’extérieur, les arcades du porche sont un ajout postérieur édifiées, selon la dédicace, sous l’higoumène Théophane qui a succédé à Ambroise au début du XIXe siècle.

L’iconostase de l’église Saint-Charalambos est une remarquable œuvre d’art en bois sculpté avec une magnifique décoration d’animaux, d’οiseaux et de portraits, réalisée en 1814 par les maîtres- graveurs Costas et Démètre, originaires de Metsοvο, aux frais de l’évêque de Stagi Gabriel et sous l’higοumène Théophane. L’οuvrage a coûté à l’épοque mille piastres. D’une semblable qualité artistique est le tabernacle en bοis sculpté sur l’autel du sanctuaire, les quatre prie—Dieu et le trône abbatial οu épiscopal dans la nef ainsi que les deux prie—Dieu en bοis sculpté, dans le narthex, réalisés en 1836 sοus l’higοumène Hiérothéos.

Le Katholikon (l’ église principale) de saint Charalambos n’ avait pas dans le passé de fresque sauf celle de Pantocrator qui était ruinée avec la voûte en 1945. La congregation actuelle après l’ approbation de la direction des Monuments Byzantins et post-byzantins du Ministère de la Culture et après la consultation du conseil archéologique central en 1996, a commence l’ hagiographie de l’église principale. Celle-ci était confié au peintre et hagiographe talenteux, Vlassis Tsotsonis et ses collaborateurs. L’oeuvre continue jusqu’ aujourd’hui. Le hagiographe dessine le Katholikon avec fidelité à la tradition et en conservant les formes sanctionnées de l’ École Crétoise qui domine la région. Il travaille avec une habilété artistique formidable et une capacité d’exprèssion riche de telle manière que les nouvelles oeuvres ne sont pas inférieures des précédentes.